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Lettre de Paris au camarade KOSTROV sur l'essence même de l'amour

[...]

L'amour ce n'est pas se promener bouillant,
ce n'est pas du charbon l'ardente brûlure,
mais c'est ce qui monte des monts des poitrines
plus haut que la jungle des chevelures.

Aimer, c'est courir au fond de la cour,
et jusqu'au soir des vers luisants.
briller de la hache, casser des tronas,
jouant de sa propre puissance.

Aimer, c'est des draps en loques d'insomnies
s'arracher, jaloux de Copernic,
lui, et non le mari d'une Marie,
étant le rival maudit.

L'amour n'est pas paradis délicieux,
l'amour c'est quand cela souffle en vous
et que du cœur le moteur rouillé
se remette en marche, à nouveau.

[...]

***

Oigan: si encienden las estrellas
es porque alguien las necesita, verdad?,
es que alguien desea que estén,
es que alguien llama perlas a esas escupitinas.
Resollando tormentas de polvo
del mediodía penetra hasta Dios,
teme haber llegado tarde, llora.
Le besa la mano carniseca,
implora que pongan sin falta una estrella,
jura que no soportará este tormento inestelar,
y luego anda preocupado,
aunque aparenta calma.
Dice a alguien:
Ahora no estás mal, eh?
A que ya no tienes miedo?
Oigan si encienden las estrellas
es porque alguien las necesita, verdad?
Es indispensable que todas las noches sobre los tejados
arda aunque sea una sola estrella.

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski